Le Cinéma du Mois

Plusieurs projections cinématographiques sont organisées au cours de l’année, le samedi à 14 h 30, dans la salle Morbihan de l’UTA, sauf information contraire. Elles sont accessibles à tous les adhérents de l’Université Tous Ages de Vannes et sa région ainsi qu’aux adhérents de l’association Cinécran.

Les séances sont assurées bénévolement par Catherine Lerooy. Ses commentaires apportent un éclairage en proposant aux spectateurs divers points d’analyse. Les films viennent ensuite enrichir le fonds de DVD de la bibliothèque où vous pourrez les emprunter.

 

Les prochaines projections : 

 

Samedi 15 novembre - Médecin pour la paix (Un) - I Shall Not Hate, de Tel Barda - Canada/France 2024 - 1h30 - langue originale : anglais

Izzeldin Abuelaish, premier médecin palestinien à travailler dans un hôpital israélien, voit sa maison bombardée en 2009, tuant trois de ses filles et une nièce. Malgré cette tragédie, il trouve la force de parler d’espoir et de réconciliation. Exilé depuis au Canada, il milite sans relâche pour la paix entre Israël et la Palestine, ce qui lui vaudra d’être nommé cinq fois pour le prix Nobel de la paix.

"Pour retracer le parcours du docteur Abuelaish sur plus d’un demi-siècle, Tal Barda a recours aux témoignages face caméra, aux images d’archives et même au film d’animation, afin de reconstituer ce qui peut l’être." Abus de Ciné - Benjamin Bidolet

"Son témoignage et ceux de ses filles, ainsi que les documents d’archives, forcent l’admiration et donnent un éclairage humain et plein d’intelligence au regard des évènements récents." Le Journal du Dimanche - Barbara Théate

"Ce documentaire poignant et engagé retrace le vécu d’un Palestinien. Un homme blessé mais porté par un désir de justice et de paix sociale. Une réussite." aVoir-aLire.com - Antoine Martin

 

Samedi 6 décembre - Parfum de femme, de Dino Risi, Italie - 1974 - 1h43

Il y a sept ans, Fausto, alors capitaine de cavalerie, a perdu la vue en manipulant une bombe lors de grandes manoeuvres. Il refuse son infirmité et dissimule son amertume sous une agressivité permanente. Bien qu'aveugle, Fausto est capable de deviner la présence des femmes grâce à leur parfum...

“ Ne serait-ce que pour l'interprétation géniale de Vittorio Gassman qui fut saluée à Cannes en 1975, il faut avoir vu "Parfum de femme". Mais l'audace et la réflexion existentielle vont bien au-delà de son talent." Première - Véronique Le Bris

 

 

Samedi 10 janvier - 107 mothers, de Peter Kerekes, Tchékie/Ukraine – 2021- 1h33

Lesya donne naissance à un petit garçon dans la prison pour femmes d’Odessa, en Ukraine. Ici, les prisonnières sont aussi des mères, et leurs enfants peuvent rester avec elles jusqu’à leurs 3 ans. Ensuite, il faut trouver un membre de la famille prêt à les recueillir, ou c’est le placement définitif en orphelinat. A l’approche de l’anniversaire fatidique et sous le regard bienveillant d’Iryna, la gardienne de prison, Lesya tente tout pour ne pas être séparée de son fils…

"La tenue du film doit beaucoup à un travail attentif et précis qui s’écarte des clichés du film de prison en mettant à contribution les véritables détenues et gardiennes voyant leur établissement pénitentiaire transformé en plateau." Cahiers du Cinéma - Romain Lefebvre

“La mise en scène de Peter Kerekes, rigoureuse et pondérée, se mesure aux cycles et aux rythmes de la prison. Ce regard pourrait aisément passer pour froid. Or c’est tout le contraire qui se produit ici : la froideur inhérente aux lieux et à leur fonction est contestée par les présences qui l’habitent. “ Le Monde - Mathieu Macheret

 

Samedi 14 février - 200 mètres, de Ameen Nayfeh, Jordanie/Qatar - 2020 - 1h37

Mustafa d’un côté, Salwa et les enfants de l’autre, une famille vit séparée de chaque côté du mur israélien à seulement 200 mètres de distance. Ils résistent au quotidien avec toute la ruse et la tendresse nécessaires pour "vivre" comme tout le monde, quand un incident grave vient bouleverser cet équilibre éphémère. Pour retrouver son fils blessé de l’autre côté, le père se lance dans une odyssée à travers les checkpoints, passager d’un minibus clandestin où les destins de chacun se heurtent aux entraves les plus absurdes.

"Chronique exemplaire sur les défaites "ordinaires" et sur les incertaines petites victoires, le bien nommé "200 mètres", avec sa pudeur et sa rigueur implacable, raconte les réalités palestiniennes et israéliennes d’aujourd’hui avec une rare pertinence. Un film à découvrir d’urgence." Marianne - Olivier De Bruyn

 

Samedi 14 mars - Monsieur Hire, de Patrick Leconte, France - 1989

Monsieur Hire, un homme seul, maniaque et secret, passe son temps à espionner par la fenêtre sa voisine d'en face, Alice, qui a repéré le manège de cet être inoffensif. Quand elle réalise qu'il est le témoin du meurtre perpétré par son amant, elle le séduit pour en faire le coupable idéal.

“Emblématique d’une nouvelle « qualité française » post-Nouvelle Vague, Monsieur Hire est un long métrage réellement envoûtant, qui oscille entre un ton tout en retenue et un lyrisme vertigineux, amplifié par la partition musicale de Michael Nyman, extraite du Quatuor pour piano et cordes numéro 1 de Brahms. “ A voir, à lire - Gérard Crespo

 

Samedi 11 avril - A contretemps, de Juan Diego Botto, Espagne /Belgique - 2022 - 1h41

Avocat aux fortes convictions sociales, Rafa a jusqu’à minuit pour retrouver la mère d’une fillette laissée seule dans un logement insalubre. A défaut, la police placera la petite en foyer. Dans sa course contre la montre, Rafa croise la route d’Azucena, une femme injustement menacée d’expulsion, et qui pour s’en sortir, tente de provoquer une révolte citoyenne. Alors que les heures défilent implacablement pour ces deux âmes en lutte, Madrid devient le lieu de toutes les colères...

"Le cinéaste fait naître une vraie tension. Son film, vivant, nerveux, humain avant tout, traite de la solidarité." Positif - Bernard Génin

 

Samedi 30 mai - Adieu Monsieur Haffmann, de Fred Cavayé, France - 2020 - 1h56

Paris, 1941. François Mercier est un homme ordinaire qui n’aspire qu’à fonder une famille avec la femme qu’il aime, Blanche. Il est aussi l’employé d’un joaillier talentueux, M. Haffmann. Mais face à l’occupation allemande, les deux hommes n’auront d’autre choix que de conclure un accord dont les conséquences, au fil des mois, bouleverseront le destin de nos trois personnages.

"Entre un Daniel Auteuil impeccable et une Sara Giraudeau tout en nuances, Gilles Lellouche campe Mercier avec ce qu’il faut d’ambiguïté et de violence." Le Parisien - La rédaction