A la découverte du Berry

Description

Samedi 14 octobre : Départ de l’UTA à 6 h 45. Déjeuner en cours de route

Gargilese-Dampierre : Classé depuis 1982 parmi l’un des plus beaux villages de France vous tomberez sous le charme romantique de ses maisons serrées, aux toitures pentues tapissées de tuilettes brunes, resserrées autour du château.

George Sand, avant beaucoup d’autres artistes, fut la première à succomber à son charme ; elle s’y installa avec son ami Manceau le 10 janvier 1858. Cette demeure n’est ouverte aux visiteurs que l’été.
L’église, d’abord chapelle du château médiéval (XIIe s.), devint église paroissiale au XVIIIe s. lors de la reconstruction du château. Cette église présente une nef à voûtes d’ogives et clocher carré à la croisée et offre l’un des plus remarquables ensembles de chapiteaux historiés du Berry : on en compte plus d’une centaine.
Sous l’église s’ouvre une vaste crypte avec un bel ensemble de fresques des XIIIe, XVe et XVIe s. On y voit notamment une Adoration des Mages surmontant l’écuyer Galopin qui garde les chevaux.

Eglise du Menoux : Cette église du XIXe siècle, d'extérieur banale, a connu un bouleversement incroyable au XXe siècle, plus précisément à la fin des années 1960. En effet, de 1968 à 1976 l'artiste bolivien Jorge Carrasco entreprend de couvrir, à titre bénévole, murs et plafond de l'église, d'une fresque gigantesque ayant pour thème la création de l'homme et de l'univers.

Dîner et nuit à Châteauroux

Dimanche 15 octobre
Saint Marcel : musée et site archéologique d’Argentomagus
Oppidum celtique, puis ville gallo-romaine abandonnée à la fin du IVe s., Argentomagus a échappé à l’urbanisation médiévale et moderne d’où l’état de conservation exceptionnel de ses vestiges. Sont actuellement visibles un pont et des rues, des éléments du forum, un théâtre, une fontaine monumentale, un ensemble cultuel ainsi que des habitations. L’une d’entre elles, découverte en 1987 lors de la construction du musée, constitue la crypte archéologique de ce dernier. Le musée retrace l’histoire de l’homme dans cette partie de la vallée de la Creuse, des origines à la fin de l’époque gallo-romaine.

Déjeuner à Châteauroux

Visite guidée du quartier historique de Châteauroux : Les origines de Châteauroux remontent au Xe siècle. C’est à cette époque que Raoul Le Large, seigneur de Déols, construit sur un éperon rocheux situé sur les rives de l’Indre, le tout premier château féodal. Il s’agit alors d’une simple motte castrale au pied de laquelle une petite bourgade s’installe et se développe progressivement. Dès 1112, on trouve dans les textes le vocable de Castrum Radulphi soit Château de Raoul pour désigner la ville. Quoi de plus normal lorsque l’on sait que pas moins de sept seigneurs portant le nom de Raoul se sont succédé à la tête du territoire !

Visite commentée du Musée Bertrand : Inscrit aux Monuments Historiques, le musée Bertrand – édifié dans les années 1770 – doit son nom au général Henri-Gatien Bertrand (1773-1844), Grand Maréchal du Palais des Tuileries sous l’Empire, fidèle compagnon d’armes et d’exil de Napoléon qu’il suit jusqu’à Sainte-Hélène. Autrefois résidence du général et de sa famille, ce bel hôtel particulier du XVIIIe siècle est aujourd’hui un musée dont chacune des vingt-six salles réserve son lot de surprises : la volière ramenée de Sainte-Hélène, l’original en plâtre du Sakuntala de Camille Claudel, un cabinet de curiosités et d’égyptologie, des peintures flamandes et hollandaises, des œuvres gallo-romaines et médiévales et des collections Empire d’une grande diversité. Les siècles défilent, incarnés par ce patrimoine varié dont la beauté, la rareté et la diversité émerveillent.

Temps libre

Dîner et nuit à Châteauroux

Lundi 16 octobre
Bouges-le-Château : cette demeure est construite en 1762 par Charles François Le Blanc de Marnaval, à l’emplacement d’un ancien château, d’après les plans de l’architecte Gabriel. Ses façades rectangulaires classiques sont surmontées de frontons et de balustrades et donnent sur un beau jardin à la française entouré d’un parc de 80 ha. Légué par la famille Viguier en 1967 à l’Etat, ce petit « Trianon berrichon » possède une importante collection d’objets d’art. Les communs abritent deux selleries, les écuries et une collection de voitures hippomobiles.

Déjeuner

Château de Valençay : Propriété du prince de Talleyrand, ministre de Napoléon Bonaparte, ce monument Renaissance et classique devient un centre d’activité politique avant de servir de prison aux princes d’Espagne sous l’Empire. Ce château au décor intérieur Louis XVI et Empire a gardé son mobilier historique. Il est mis en valeur par les jardins à la française.

Retour à Châteauroux pour dîner libre

Mardi 17 octobre
St Martin de Vic : fresque de l’église
Cette église romane abrite un exceptionnel ensemble de fresques du début du XIIe s. d’une rare beauté. Elles
couvrent l’abside, les quatre faces du choeur et la face ouest du mur entre le chœur et la nef. L’artiste a traité de la Rédemption depuis la faute d’Adam jusqu’au Jugement dernier. En 1849, le curé de Vic, Jean-Baptiste Périgaud, découvrit fortuitement les fresques romanes masquées par un badigeon de chaux. Alertée, George Sand observait : « Eh bien, cette grange, cette masure si nue, si laide, si insignifiante, est au nombre des choses rares et précieuses ! ». A sa requête, et grâce à l’intervention de Prosper Mérimée, l’église fut classée monument historique. Aujourd’hui elle est devenue l’un des ensembles picturaux les plus célèbres et l’un des mieux étudiés.

Nohant-Vic : Maison de George Sand
Construit à la fin du XVIIIe s. pour le gouverneur de Vierzon, ce château est acquis en 1793 par la grand-mère de George Sand, Mme Dupin de Francueil, qui y fait aménager un parc, un jardin, un verger et des serres. Cette demeure est la maison d’enfance d’Aurore Dupin, dont l’intérieur reflète le cadre de vie de l’écrivain : salle à manger, chambre bleue, petit théâtre de marionnettes conçues par Maurice Sand. George Sand y écrit la majeure partie de son œuvre et y reçoit nombre d’hommes illustres, tels que Balzac, Chopin, Liszt, Flaubert.

Déjeuner à La Châtre

Abbaye de Noirlac
L'abbaye cistercienne de Noirlac, est considérée comme un des plus beaux ensembles monastiques qui soient en France. Acquise par le département du Cher en 1909, l'abbaye a été, depuis 1950, entièrement restaurée dans un esprit qui s'inspire de la vocation primitive des bâtiments : une architecture dépouillée pour soutenir la discipline ascétique des bâtisseurs cisterciens de Noirlac.
L’abbaye de Noirlac, un modèle de l’art cistercien : Construite vers 1150 par un petit groupe de moines venus de l’abbaye de Clairvaux (Bourgogne) elle est aujourd’hui un lieu de mémoire et une véritable référence de l’héritage cistercien. Elle est le témoin de l’un des épisodes les plus féconds de l’histoire des moines qui ont bâti l’Occident. L’architecture de Noirlac reflète, dans son exigeante pureté, le projet cistercien des origines et la mystique bernardine : Saint Bernard veilla sur la fondation de Noirlac : les quelques moines qui, en 1136, quittent Clairvaux pour fonder la future abbaye suivent Robert, leur abbé, un très proche parent de Saint Bernard.

Dîner et nuit à Bourges

Mercredi 18 octobre
Journée à la découverte de la ville de Bourges
La cathédrale Saint-Etienne : Chef d'oeuvre de l'art gothique, la cathédrale Saint-Etienne de Bourges est unique dans sa conception architecturale. Commencée en 1195 par le chevet établi sur le fossé du rempart gallo-romain, la construction de la cathédrale s'est poursuivie par la nef et la façade occidentale.

La vieille ville
L'Hôtel-Dieu commencé au XVIe, s'inscrit dans la lignée des monuments gothiques de Bourges. La Grange aux dîmes : Ce bâtiment du XIIIe siècle construit à proximité de la cathédrale servait à abriter la dîme perçue par le chapitre des chanoines. La rue Bourbonnoux : Ses maisons très typiques en pan de bois, pour la plupart reconstruites après l'incendie dit de la Madeleine en 1487, en font incontestablement une rue pleine de charme, où les échoppes d'artisans revivent sous les enseignes des libraires, luthier, antiquaires et côtoient de nombreux restaurants. La promenade des remparts : Ce cheminement ombragé et très paisible permet d'admirer la puissante maçonnerie du mur gallo-romain édifié vers le milieu du IVe siècle, et de découvrir la maison de Bienaymé Georges, construite en pierre après l'incendie de 1487. Place Gordaine : Place de marché dès l'époque médiévale, les changeurs s'y étaient établis, ainsi que les bouchers et les poissonniers. Aujourd'hui, choux frisés, accolades et grappes de raisins sont toujours présents dans les décorations sculptées des magnifiques maisons en pan de bois qui ont conservé leur pignon sur rue et leurs deux étages. La rue d'Auron et la maison natale de Jacques Cœur. L'Église Saint-Pierre : Pour connaître la petite histoire liée à sa fondation au XIIIe siècle, il faut pénétrer dans cette charmante église et voir le tableau qui représente le miracle de saint Antoine de Padoue...

Déjeuner en centre-ville

Le Palais Jacques Cœur
Né à Bourges vers 1400, fils d'un marchand, Jacques Coeur connaît une ascension sociale vertigineuse qui provoquera aussi sa chute... Anobli en 1441 par le roi Charles VII, il est à la tête d'un négoce prospère en Méditerranée, lorsqu'il entreprend la construction de ce qu'il nomme sa «grant maison». Ce terme désignait autant les dimensions hors du commun de l'édifice que la somptuosité du décor, emblématique de ses activités commerciales et industrielles, de sa richesse et de ses liens avec le pouvoir royal.

Mehun-sur-Yèvre : Capitale royale sous Charles VII, Mehun est une cité médiévale préservée dont la Porte de l’Horloge et les anciens remparts en sont les gardiens. Charles VII accueillit au Château de grands personnages qui ont fait l’Histoire de France : Jeanne d’Arc, anoblie à Mehun, Jacques Cœur son Grand Argentier, ou encore la belle Agnès Sorel. Depuis 1853, la manufacture Pillivuyt est installée sur les bords du canal et produit une porcelaine de qualité.

Dîner libre et nuit à Bourges

Jeudi 19 octobre
BOURGES : les marais : Autrefois défense naturelle de la ville, ils s'inscrivent aujourd'hui dans le paysage urbain, à 10 mn à pied du centre ville. C'est un ensemble harmonieux de 135 ha de jardins traversés par des canaux et rivières, et un lieu de promenade très agréable.

Déjeuner au cœur des marais

Eglise de Brinay (St Aignan) : L'édifice lui-même, qui date du XIe siècle - le clocher et le porche (caquetoir) sont des ajouts récents - n'a rien de remarquable. Il se compose d'une nef et d'un choeur rectangulaires couverts d'un plafond de bois. Il est d'autant plus surprenant d'y découvrir un ensemble exceptionnel de peintures murales du XIIe siècle. L'intrados de l'arc triomphal, son revers, ainsi que les trois murs - nord, est et sud - du choeur sont décorés de peintures montrant une technique et un art consommés.(visite en attente de confirmation au moment de l’édition de ce programme).

Retour à Vannes dans la soirée (vers 22 h 30)


TARIF :
930€ base25participants
880€ base30participants
845 € base 35 participants

Supplément chambre individuelle (en nombre limité) : 230 €

ce prix comprend : le transport en autocar, l’hébergement en centre-ville 3* (sur la base d’une chambre double occupée par 2 personnes), la pension complète sauf les dîners des jour 3 et 5, les boissons (sur la base 1/4 de vin, café) aux repas, les taxes de séjour, les visites guidées et les entrées prévues au programme, les pourboires.
Ce prix ne comprend pas : les dîners des jours 3 et 5, le supplément chambre individuelle (230 €), les extras sur les boissons, les dépenses à caractère personnel

Modalités de paiement :

Inscription uniquement auprès de l’accueil, paiement par chèque ou CB
Acompte à l’inscription : 400 € (+ supplément chambre individuelle)

Solde (selon effectif) : pour le 20 septembre

Détail
Nom
A la découverte du Berry
Nombre de places
35 places
Prix
930 €
Dates du voyage
du 14/10/2023 au 19/10/2023
Dates d'inscription
du 06/09/2023 09h00 au 05/10/2023 16h00
Date et lieu de rendez-vous